Nombreux sont les agriculteurs qui se soucient de la reprise de leur exploitation agricole. Parmi les 400 000 fermes qui existent en France aujourd’hui, une sur deux sera à reprendre dans dix ans compte tenu des départs à la retraite. Mais ces nombreuses exploitations agricoles pourraient bien ne pas être reprises car la France connaît un vaste problème de transmission des fermes. Eloi, société à mission créée en 2019, entend y remédier en mettant en lien cédants et possibles repreneurs.
Des repreneurs, il en existe pourtant. Actuellement, une vague de jeunes gens veulent revenir à l’agriculture et posséder leur lopin de terre à exploiter. Face à ces deux besoins, Maxime Pawlak entreprend de faciliter la mise en relation pour le bien des cédants comme des repreneurs. La société Eloi voit le jour en 2019. « Eloi est une société à mission Lien qui existe depuis deux ans, l’objectif est d’aider à la transmission des fermes et l’installation des jeunes en agroécologie. Avec le départ en retraite de nombreux agriculteurs, une ferme sur deux sera à reprendre dans dix ans. On va les réunir pour mettre bout à bout leur projet et permettre la reprise d’une exploitation agricole. » explique Maxime Pawlak, son président.
Parmi les intentions d’Eloi, il y a la réponse à la détresse des cédants qui ne parviennent pas à transmettre. « Les agriculteurs ont travaillé très dur toute leur vie. Ne pas réussir à transmettre leur ferme qui est leur capital, c’est très dur. Quand les terres sont reprises par des voisins, bien souvent les bâtiments ne sont pas valorisés. » explique Maxime Pawlak pour qui le regain d’intérêt pour la reprise d’exploitation agricole chez les jeunes est une véritable solution. « Ces néo-ruraux cherchent des fermes plus petites et moins chères que celles qui sont à vendre. Eloi peut faire le lien entre eux et accompagner la mise en œuvre de projets complémentaires avec élevage, maraîchage et cultures pour aboutir à la reprise d’une exploitation agricole.
Comme chrétien, une des motivations de Maxime Pawlak a été de remettre de l’harmonie entre sa foi et son travail : « J’ai une petite fille qui est handicapée, et cela m’a donné un coup de boost pour me bouger. Cette vulnérabilité qu’elle a et qui me touche, c’est aussi celle des personnes les plus touchées par la crise écologique et sociale. » C’est ainsi que le nom Eloi du saint patron des agriculteurs est retenu pour ce projet d’entreprise qui accompagne actuellement 50 projets de transmission en cours. Pas moins de 1000 porteurs de projet se sont inscrits ont intégré la communauté Eloi… Les fermes ont de l’avenir !
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